Symposium de Strasbourg : résumé de France Mourey

Maître de conférence à l’Université de Bourgogne

A travers les différentes approches de la recherche : Fondamentale, clinique, en sciences sociales ou de type recherches-action collaboratives il sera question d’éthique et recherche mais aussi de recherche en éthique.Peut-on se mettre dans la peau d’une personne désorientée ?

En France, la loi Huriet-Sérusclat autorise les recherches biomédicales sur l’être humain en précisant les conditions dans lesquelles elles doivent être conduites. Elle a instauré l’obligation de demander le consentement écrit de toute personne participant à un essai thérapeutique et opère une distinction franche entre soin et recherche sur la base de différences de finalités entre ces deux activités. Les Comité de Protection des Personnes, obligatoirement saisis avant toute mise en œuvre d’un projet de recherche, ont pour mission d’évaluer les protocoles avant leur réalisation afin de vérifier que la protection des personnes est bien assurée.

Mais il existe une recherche en éthique qui interroge de manière méthodique des questions complexes touchant à l’humain.

Nous donnerons l’exemple d’un protocole consacré à l’évaluation des aptitudes à prendre une décision chez des personnes atteintes de la maladie de type Alzheimer. En fonction des résultats, la mise en place d’une procédure éthique tentera de manière interdisciplinaire d’approcher au plus près les capacités décisionnelles et les choix.